L’HISTOIRE DU YOSAKOI
Le yosakoi est une danse néo-folklorique, née dans les années 50 au Japon, plus précisément dans la ville de Kôchi. C’est alors dans un Japon d’après-guerre qu’elle se développe, et c’est pour cela qu’elle a d’abord servi à redynamiser l’économie du pays, et les villes meurtries par les conflits. Aujourd’hui, le yosakoi mêle tradition et modernité dans ses pas avec un style beaucoup plus énergique. Ainsi, dans tout le Japon, les hommes et les femmes de tout âge se rassemblent pour danser le yosakoi.
AU DELÀ DU JAPON
Le Yosakoi s’est de plus en plus démocratisé, et c’est pour cela qu’il plaît davantage. Au-delà de ses frontières, cette danse japonaise se retrouve parsemée au-travers plusieurs pays, dont la France. Ainsi, nous comptons aujourd’hui 7 troupes de Yosakoi en France : Paris, Nantes, Rennes, Lyon, Bordeaux, Le Mans et Strasbourg. Toutes ses troupes sont rassemblées sous la Fédération de Yosakoi de France. À Strasbourg, nous sommes sept danseurs très heureux et passionnés par le Japon.
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LES INDISPENSABLES
Le Yosakoi se danse avec une multitude d’accessoires. Il y a alors : des naruko (élément phare), des rubans, des éventails, des lanternes, des drapeaux, des ombrelles, etc. D’ailleurs, au Japon, lors des matsuri d’été (des festivals populaires), certaines troupes de Yosakoi s’équipent de camions, qui arborent leur logos et leurs couleurs. Ils diffusent notamment de la musique.
Parmi les accessoires, il y a aussi les tenues, qui en fonction des troupes ne sont pas les mêmes. Certaines sont habillées avec des kimonos, d’autres avec des hakamas, ou alors de simples t-shirts… mais nous, à Strasbourg, nous avons opté pour le happi !Pendant que nous dansons, vous pouvez entendre « cris de guerre » comme « soran », « dokkoisho » ou même « ha ». Ils sont appelés “kakegoe” et ils nous permettent de gagner en énergie et dynamisme, mais ils transmettent aussi cette énergie au public. Ainsi, tout le monde peut ressentir l’intensité du yosakoi.
